Immobilier senior : Emménager en Ehpad avec son animal de compagnie, un nouveau droit

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Immobilier senior : Emm\u00e9nager en Ehpad avec son animal de compagnie, un nouveau droit

La loi Bien Vieillir du 8 avril 2024 garantit désormais aux seniors le droit de pouvoir emménager en ehpad avec leur animal de compagnie.

L’entrée en Ehpad est souvent décrite comme une « rupture » pour les personnes âgées, qui voient leurs habitudes et leurs repères bouleversés.

« Ajouter à cela l’abandon contraint d’un animal est intolérable« , déclarait récemment à l’AFP le député LR Philippe Juvin. Source de réconfort pour la personne âgée, le compagnon à quatre pattes peut également être un point de repère dans son nouvel environnement, ce qui faciliterait la transition.

La loi Bien vieillir autorise les animaux de compagnie en Ehpad

La loi « Bien vieillir » prévoit désormais de permettre aux résidents en Ehpad d’accueillir leurs animaux de compagnie. Cette autorisation se fera sous réserve de pouvoir « assurer les besoins » de ces animaux et de « respecter les conditions d’hygiène et de sécurité ».

Selon un récent sondage Ifop pour la fondation 30 millions d’amis, 86% des Français sont favorables à l’accueil des animaux domestiques en Ehpad, .

Oui, aux chiens, aux chats mais aux boas

Devoir se séparer de son animal en entrant en maison de retraite « est un crève-coeur« , a reconnu sur France 2, la ministre déléguée chargée des Personnes âgées, Fadila Khattabi. E

Toutefois, « il va falloir être réaliste« , on ne pourra pas apporter « un animal comme un boa« , a-t-elle averti. Ce sont plutôt « les chiens, les chats, le poisson rouge, le petit canari » qui seront les bienvenus dans les 7.500 Ehpad, publics, privés ou associatifs.

Décret à venir

A Paris, un groupe de travail rassemblant des directeurs d’Ehpad des secteurs public et privé travaille sur une charte pour définir les conditions d’accueil des nouveaux résidents avec leur animal. Il pourrait être demandé aux résidents de prévoir par exemple qui pourrait les aider à s’occuper de l’animal au quotidien, si besoin, ou à prendre la relève en cas d’hospitalisation.

Un arrêté viendra préciser ces conditions, ainsi que les catégories d’animaux pouvant être accueillis, avec notamment des limitations de taille pour chacune de ces catégories.